Une partie de l'article est consacré à la CGT et son rôle, son devenir.
Sur ce point, j'ai un certain nombre de désaccords avec le FSC.
• Il faut comprendre que toute tentative légaliste de faire revenir la CGT à une authentique position de lutte des classes est vouée à l'échec.
En effet, depuis maintenant 60 ans, et encore plus ces 20 dernières années, la CGT est devenue un syndicat réformiste, dirigée par des permanents salariés qui sont tous à la botte du patronat.
Les cadres dirigeants, que ce soient dans les Unions Locales, Départementales ou Fédérales sont tous des profiteurs du système capitaliste.
Ils ne servent que leurs intérêts, que leur place dorée. Ils ont abandonné les travailleurs. Une dernière preuve vient d'être donné par l'interdiction faite aux Goodyear de s'exprimer hier dans le congrès.
• Le syndicat appartient aux travailleurs, pas aux permanents ! Nous devons donc reprendre la CGT et la ré-organiser complètement de fond en comble.
Mais ce n'est pas lors d'un congrès que ce sera possible... Les prolétaires doivent investir toutes les instances de la CGT (UL, UD, FD), virer les permanents, les licencier et les exclure à vie de la CGT. Cela se fera nécessairement par l'action et la force du nombre : nous devons reprendre notre bien, manu militari !
Ce n'est qu'à cette condition qu'un congrès vraiment prolétarien et démocratique pourra avoir lieu et redéfinir les axes stratégiques et tactiques du Syndicat de classe, ainsi que le mode de fonctionnement basé sur un véritable centralisme démocratique prolétarien (et non la caricature bureaucratique qu'on a connu depuis les années 1960).
• Ce congrès (aux différentes étapes) nommera de nouveaux responsables dans les différentes instances (UL, UD, FD).
Ces responsable devront être :
- Bénévoles
- Continuer à travailler dans leur boite à mi-temps
Il y aura donc un doublon de responsable en alternance.
- Sous contrôle des travailleurs
- Révocables à tout moment par les travailleurs (sous des conditions qui devront être fixées en congrès).
Les travailleurs syndiqués à la CGT seront appelés à seconder en nombre les responsables dans chaque instance (à la fois aide et contrôle prolétarien).
Chaque instance devra consulter de façon très régulière l'ensemble des adhérents, mais aussi l'ensemble des travailleurs afin de définir en commun les axes de lutte sur des bases fermes : En gros, au stade actuel du capitalisme arrivé à son stade impérialiste pourrissant, il n'y a rien à négocier, mais tout à reprendre !
Et ensuite imposer de nouvelles conquêtes... C'est ainsi que le syndicat jouera vraiment son rôle et que des perspectives politiques pourront se reconstruire.
• Nous le savons, le capitalisme n'a aucun avenir : les travailleurs doivent devenir les propriétaires des moyens de productions et d'échanges et devenir les dirigeants de la nation à tous les niveaux (Entreprises, communes, État).
• Les anciens permanents, traites à leur classe, non content d'être licenciés et exclus à vie, verront leur nom sur une liste, avec leur photo, afin que tous les adhérents sachent qui ils sont et les exclure de tout mouvement de lutte et de tentative de dévoyer le syndicat : Ça s'appelle la démocratie prolétarienne ! C'est à dire grande démocratie pour les prolétaires, les exploités, et aucune démocratie pour les exploiteurs et leur valets ! (Karl Marx l'appelle la dictature du prolétariat).
Si on veut que le syndicat reste un organe de lutte au service des exploités, il doit avoir des règles de fonctionnement basées sur ce principe !
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